After the Destruction
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MessageSujet: La vie peut parfois se montrer agréable. [Hedwen] La vie peut parfois se montrer agréable. [Hedwen] EmptyDim 11 Aoû - 22:32
Hedwige Cassyopée
La vie peut parfois se montrer agréable.
Hedwen.


Killian et Alan la regardent avec une grande concentration, alors qu’elle traverse la rue d’un pas rapide. La peur lui tord les entrailles, alors qu’à chaque pas, la brune tente de faire redescendre un peu le bout de tissu qui lui sert de robe. Une fois sur le trottoir éloigné, Hedwige tourne la tête. Les jumeaux n’ont pas bougé d’un centimètre. Ils vont attendre là jusqu’à ce qu’elle est finie sa mission. Elle le sait. Inspirant profondément, la brune se remet en route, la mallette en main. Encore une fois, elle se demande ce que cette trousse noire peut bien contenir. La dernière fois qu’elle en a livré une, ça a failli finir en bain de sang si Alexandre n’était pas intervenu. En repensant à l’homme, un frisson glacial remonte le long de la colonne vertébrale de la jeune-femme. Il l’a tenu responsable pour cet acte et la punition qui lui a réservé, avait été haute en couleur. D’ailleurs, malgré la semaine qui s’était écoulée, les bleus sur sa peau ne s’étaient pas estompés. Ni la coupure qui lui avait fait sur le flanc droit, avec un de ses couteaux, car elle avait eu le malheur d’exprimer un sanglot. Instinctivement, la brune pose une main sur sa blessure. Mais elle n’a pas le temps de se plonger plus dans ses pensées, qu’elle est déjà arrivée. Inspirant profondément pour se donner du courage, la dhampir frappe un coup léger sur la porte. Au même instant, la porte s’ouvre et Hedwige entre, les jambes tremblantes. La voilà dans l’antre du diable.

Après avoir été fouillé précautionneusement, même si elle est persuadée que le mec a touché plus que nécessaire, Hedwige arrive dans un grand salon. Rouge. Cela pique les yeux. Prenant place dans un fauteuil à la couleur criarde, la brune attend patiemment. Combien de temps ? Elle ne sait pas elle-même ! Mais elle en a marre. Soudain, un homme d’une soixantaine d’années entre dans le salon. Sa peau est ridée, ses cheveux blancs tranchent avec sa peau bien trop bronzée par les UV. Mais ce qui perturbe le plus Hedwige, c’est sûrement le nombre de bagues que porte cet homme. Au moins une à chaque doigt ! Il prend place face à elle, et sans un mot, demande la mallette. Lui tendant, Hedwige attend. Puis après avoir vérifié le contenu, il lui tend une petite enveloppe. Fronçant les sourcils, la brune la prend et lit l’intérieur. Et son cœur manque un battement. Alexandre l’offre au vieux pour toute la nuit. La bile remonte dans la gorge d’Hedwige, alors que l’homme se lève et l’entraîne vers sa chambre sans un mot.

Ouvrant péniblement les yeux, Hedwige ne sait pas où elle se trouve. Puis finalement, elle se souvient. Se redressant rapidement, elle regarde l’homme qui dort. Beurk. Grimaçant de douleur, l’homme ayant donné des coups à de nombreuses reprises sur son corps, la brune ne se fait pas prier. Elle remet sa robe, attrape sa veste et chaussures et sort rapidement. Elle a passé la nuit avec le vieux, le pacte est tenu ! Sortant sans un mot, la dhampir enfile ses chaussures dans la ruelle. Inspirant profondément, elle n’a pas le temps de faire un geste que Killian et Alan arrivent. La barbe ! Grinçant entre ses dents serrées, elle se laisse entrainer vers la voiture. Alan glisse un bracelet autour de son poignet. Elle ne peut l’enlever. Mais soudain, la voiture s’arrête quelque mètre plus loin. Ne comprenant pas, Hedwige cherche une explication.
-Tu as ta journée. Si tu tentes d’enlever ce bracelet, on le saura. Et là, plus de quartier libre. Si tu tentes de t’enfuir à un périmètre de plus de 10 kms, tu prendras une décharge électrique. Pareil, plus de quartier libre. Tu dois rentrer à 4h maximum. Tu pourras dire merci au chef !
Tu sors de la voiture, sans un mot. Et lorsqu’elle s’éloigne, tu leur adresses un doigt d’honneur. Puis ton regard se pose sur ce bracelet serré autour de ta peau. Tu préfères ça finalement que les frères sur le dos. Tournant les talons, tu te diriges vers un bar déjà ouvert. Coup de chance ! Entrant, tu es rassurée de ne voir presque personne ! Commandant un whiskey bien serré, tu poses ton verre avant d’aller te déchainer sur la piste de danse. Mais dans l’élan, tu bouscules une personne. Ouvrant les yeux, tu te tournes pour t’excuser. Mais tu t’arrêtes net. Owen. Alors là c’est une surprise ! Tu ne t’attendais vraiment pas à le retrouver ici, surtout que cela fait plusieurs mois que tu as été obligée de quitter Missoula, à cause de lui. Alexandre était jaloux.
-Décidemment … On se rencontre toujours au même endroit. Ravie de te revoir Owen …

Hedwige Cassyopée
Messages : 45
Date d'inscription : 27/11/2016
Admin
MessageSujet: Re: La vie peut parfois se montrer agréable. [Hedwen] La vie peut parfois se montrer agréable. [Hedwen] EmptySam 31 Aoû - 18:18
Owen Parker

La vie peut parfois se montrer agréable
Hedwen ~ Dans un bar

J'écoute le bruit des conversations d'une oreille distraite mais je ne prête réellement attention qu'aux mouvements devant moi. Encore une fois, l'unité se met en quatre pour tenter d'arrêter les vampires, sans véritablement comprendre le danger qu'ils représentent. Ils privilégient le nombre de soldats tentant de les arrêter plutôt que la qualité de la formation de ses soldats. Résultat ? De plus en plus de soldats meurent, et je les observe partir de cette base en sachant très bien qu'ils vont mourir. Est-ce que je vais les arrêter pour autant ? Non. Je n'ai plus vraiment d'intérêt à préserver l'humanité. Qu'ils vivent ou qu'ils meurent, ce sont à eux de choisir. S'ils sont assez fous pour penser pouvoir affronter des strigoïs à leur niveau, alors ils méritent totalement leur sort. Les histoires qu'ils entendent devraient leur permettre de comprendre qu'ils ne sont pas de tailles à les affronter. Dans cette unité, à part ma sœur qui a disparu et moi-même, je dirais qu'il n'y a que deux autres personnes qui pourraient s'en sortir face aux éléments surnaturelles de cette ville. Les autres ? Ce ne sont que de la chaire-à-canon. Mais ils ne s'en rendent pas compte. Encore une fois, dommage pour eux.

« Parker ! »
« Monsieur ? »

« J'aurais besoin de vous pour faire un repérage. Vous allez revenir à vos amours premiers. Il y a des rumeurs sur un bar tenu par un moroï, j'ai besoin de vous pour aller observer cela. »
« Bien, monsieur. Autre chose monsieur ? »


J'observe le sergent Piers qui me regarde fixement de ses yeux bleus pâles, des yeux encore plus vides que les miens. Deux morts qui s'observent dans le blanc des yeux. Ca serait amusant, si je trouvais quelque chose amusant. Je vois finalement un sourire étirer les lèvres fines de mon interlocuteur, un sourire avec une pointe d'ironie et de mépris.

« Si vous trouvez des strigoïs, tâchez de nous les ramener, soldat. Il y aurait apparemment de bon groupe à cet endroit précis. Maintenant rompez soldat. »

Je hoche la tête et finalement je fais demi-tour. Pas besoin d'avoir un décodeur pour comprendre que cet homme souhaite me voir mourir en essayant d'attraper des strigoïs. Sauf que je ne suis pas si facile à tuer. Il devrait le savoir depuis le temps, mais non, il espère toujours. Je sors de l'unité, faisant le trajet jusqu'à mon appartement. A ce dernier, je me change, enfilant un jean sombre et un débardeur. J'attrape plusieurs lames, ainsi qu'un pistolet avec des chargeurs spéciaux, je glisse le tout contre mes vêtements de façon discrète. Et finalement, je prends le chemin du bar dont l'adresse m'a été envoyé sur mon téléphone. Je n'ai même pas besoin de regarder le gps, je reconnais facilement ce bar. Il faut dire que le meilleur endroit pour trouver des vampires était quand même un bar. Là où les donneurs se trouvent à foison et où l'alcool rend les morsures discrètes. Alors j'avais vite appris l'adresse de chacun d'entre eux.

Je rentre facilement dans le bar, les gens intimidés par ma face tatouée, et je me glisse dans l'un des box, observant la salle. Je repère facilement plusieurs groupes de jeunes qui pourraient sembler être des moroïs à un œil non exercé, mais je repère facilement leurs humanités. Et finalement, je finis par tomber sur un strigoï. A voir la façon peu discrète dont il dévisage la nuque des personnes, il n'est pas dur de deviner que je suis face à un jeune strigoï. Je réfléchis un instant : est-ce que cela vaut le coup de bouger ? Et finalement, sachant que je ne trouverais pas forcément mieux ce soir, je me mets en route. Sauf que pendant mon chemin, il y a plusieurs corps qui me frôlent mais que j'évite de justesse et un que je n'arrive pas à éviter et qui me rentre dedans. Je baisse le regard sur la femme devant moi et j'ai la surprise de reconnaître une vieille connaissance : Hedwige ? Non, cela fait déjà plusieurs mois. Mais elle me parle et je n'ai finalement plus aucun doute. Je lui réponds placidement, sans ironie mais avec une trace d'un sourire sur le visage.

« En réalité, on s'était retrouvé à plusieurs mètres d'ici. Et si je me souviens bien, on avait préféré la ruelle. Cela fait plusieurs mois, Hedwige, je suis heureux de te savoir toujours en vie. »


Et d'une certaine façon, je l'étais vraiment. Je n'accordais que peu d'importance à la vie humaine et aux autres. Mais Hedwige avait tout de même été une femme spéciale, bien que le sexe ait été le ciment, la base de notre relation. Je n'ai jamais eu de longues discussions avec elle, mais elle était la femme avec qui j'étais le plus à l'aise. Et rien que cela la rendait unique d'une certaine façon. Je jette un regard par dessus son épaule et je vois que le strigoï a été rejoint par plusieurs congénères. Et vu la situation, je ne peux pas vraiment me permettre d'intervenir, pas avec Hedwige devant moi. Je vois leurs esprits s'échauffer de là où je suis et mon esprit commence déjà à travailler sur un plan pendant que je baisse mon regard sur Hedwige.

« Je pense que tu voudras plutôt aller à un autre bar ce soir. Celui-ci risque de vite devenir... Dangereux. Tu me connais après tout, là où je passe, il y a également le danger... »

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Owen Parker
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La vie peut parfois se montrer agréable. [Hedwen]
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